Projet de reconnaissance UNESCO

Le Bouquet Provincial, et le Tir Beursault sont inscrits à l’inventaire du patrimoine français par le ministère de la Culture depuis janvier 2016. La prochaine étape pour protéger et conserver notre patrimoine est une reconnaissance de la tradition de l'archerie par l'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture).

Dans ce cadre, le groupe de travail « Valeurs et Traditions » (créé à la demande du Président de la FFTA), a eu l’occasion de recevoir à la FFTA, Madame Isabelle CHAVE, (Conservateur en Chef du Patrimoine, Adjointe au chef du département du Pilotage de la recherche et de la Politique scientifique, Direction générale des Patrimoines, Ministère de la Culture)

Il nous a été indiqué que :

Depuis 2014, des quotas de dossiers nationaux ont été introduits et la France ne peut obtenir qu’une seule reconnaissance tous les deux ans. Il existe déjà sept dossiers nationaux aussi pertinents les uns que les autres.

Cependant, il n’est pas encore déterminé de quota pour la présentation d’un dossier multinational, qui favorise les échanges multiculturels. C’est pourquoi nous pourrions candidater dans cette voie avec nos amis belges dans une logique géographique de traditions d’archerie.

Pour obtenir cette reconnaissance, l'UNESCO pose plusieurs conditions :

• Les initiatives doivent partir de la base (dossier participatif et contributif) et démontrer les réunions, les échanges autour du dialogue culturel, de la diversité, du mélange social, de la transmission et de la sauvegarde. Il faut rendre compte de l’adhésion des praticiens et des communautés.
   
• Les actions doivent être créatives et favoriser la revitalisation et la conservation d’un patrimoine.
   
• Il faut défendre les principes éthiques d’une pratique culturelle et traditionnelle non compétitive ; une défense des lieux de pratique, et une prise en compte du développement durable (en particulier lors des rassemblements). 
   
• Il ne doit pas y avoir de référence à une pratique sportive, pas de commercialisation de la pratique, pas de discrimination de tout ordre (pratique accessible à tous), pas de côté « attraction folklorique ».
   
• L’inscription doit être préalablement effectuée dans les inventaires des États. C’est déjà le cas pour la France et la Fédération Wallonie Bruxelles. Il reste à le faire pour la communauté néerlandaise et allemande de Belgique et la Fédération Royale.
   
• Les lettres de consentement doivent être recueillies en grand nombre.

Le Musée de Crépy-en-Valois, avec Madame Marion ROUX, Le groupe de travail « valeurs et Traditions » de la FFTA vont travailler en ce sens, mais il est indispensable que vous

SOYEZ LES ACTEURS DE CETTE RECONNAISSANCE

Participez à la collecte des soutiens de cette nouvelle orientation : 75.000 licenciés à la FFTA…. Plusieurs dizaines de milliers de soutiens sont possibles.